Qu’évoque Noël dans les esprits des jeunes, moins jeunes et jeunes depuis bien plus longtemps ?
Le père Noël est toujours représenté par un gentil monsieur au visage rassurant, à la barbe et aux cheveux blancs, traversant la nuit de Noël la voie lactée attelé à ses rennes pour distribuer ses présents.
Les souliers sous la cheminée. J’ai trouvé plusieurs versions sur l’origine de cette coutume. En voici une. On raconte que 3 sœurs très pauvres firent sécher leurs chaussures sous la cheminée. Saint Nicolas leur fit un présent en déposant une pièce dans chacune d’elles. L’heureuse surprise se répandit vite pour se transformer en tradition.
Le sapin. Au 8ième siècle, Saint Boniface, pour prouver aux druides que leurs croyances étaient erronées, fit abattre un chêne sacré. En tombant celui-ci détruisit tout sauf un petit sapin. Grand miracle, le sapin devint l’arbre de l’enfant Jésus.
Les boules de Noël. Dans les années 2000 avant JC, on parlait
de l’arbre de l’enfantement que les Celtes célébraient le 24 décembre, jour de la renaissance du soleil. Symbole de vie, il était décoré de fruits, de fleurs et de blé. Il fallut pourtant attendre le 12ième siècle pour que le sapin devienne réellement l’arbre de Noël. On le décore alors de pommes rouges et d’une étoile à son sommet.
Boule. Il en est une intrigante, verte d’aspect métallisé que vous retrouverez sous la rubrique BIO.
Repas festifs. Le jour de la messe de nuit, il était d’usage de n’avaler qu’un morceau de pain et de bouillon. Au retour des longs offices le lendemain, le repas gras (réveillon) était de mise! Oie, canard, dinde et cochon étaient servis dans les assiettes. Et si cette année, nous les laissions en paix? Partons à la découverte d’une autre merveille marine sous la rubrique Vie Balinaise.
Amis plongeurs, bonne lecture,
Valonia ou Valrhona ? Qui suis-je…
Je ne viens ni du Pérou, ni de la Côte d’Ivoire ou du Ghana. Je ne suis ni Alpaco, ni Andoa. Si l’on me trouve également toute l’année et tout aussi facilement, je ne suis pas mise à l’honneur à Noël ou à Pâques.
Bien que ma forme ressemble à une crotte ou une truffe, je n’en suis pas une. Vous l’aurez compris je ne suis pas en chocolat, je ne suis pas Valrhona, je suis Valonia… Qui ça, dites-vous ?
Je me glisse dans les failles, crevasses ou décombre de coraux de la surface à environ 80 mètres de profondeur. Selon mon espèce, je vis seule ou en groupe.
De la taille d’un abricot, je suis unicellulaire de forme sphérique. Certaines de mes cousines peuvent être ovoïdes. Ma couleur varie de vert herbe à vert foncé bien qu’en m’observant tu me verras soit argentée, soit turquoise ou encore noirâtre.
Quand je suis propre, je brille comme du verre car ma surface est extrêmement lisse et sans texture. Je m’accroche au substrat par des filaments appelés rhizoïdes.
Ma reproduction reste mystérieuse. On pense que j’ai un cycle digénétique isomorphe. Le cycle digénétique isomorphe comprend deux générations semblables morphologiquement.
Lors de ma reproduction, la totalité du contenu d’un utricule se transforme en éléments reproducteurs (spores ou gamètes). Je me multiplie également de façon végétative : d’une cellule bourgeonne une nouvelle vésicule qui, en se détachant, donne un nouvel individu.
Comme beaucoup de membres de mon espèce, je me nourris grâce à la photosynthèse.
Je suis, je suis… une algue mais plus précisément l’algue Bulles, Valonia ventricosa!
Toujours dans la famille des algues, continuons avec des boules de la taille d’une toute petite groseille formant des grappes régulières et comestibles.
Cette belle algue verte à la texture douce, succulente et craquante sous la dent est aussi communément appelée Caviar Végétal, Caviar Vert ou Caviar d’Algues… Un nom qui, en période des fêtes, réjouit les esturgeons!
Cette algue prolifère en zone de balancement des marées entre 3 et 5 mètres dans les zones de mangroves, dans les eaux chaudes.
De son nom latin, la Caulerpa lentillifera est cultivée pour la consommation humaine dans les pays asiatiques essentiellement au Japon et aux Philippines où elle est appelée Lato. Mais c’est dans la mer des Moluques,
perdue au milieu de nulle part, dans un petit restaurant donnant sur l’une des plus belles plages indonésiennes de sable blanc et fin comme de la farine que j’ai apprécié à outrance ce caviar végétal.
Comment le préparer ? On ne peut plus simple ! Quelques oignons, des tomates, un peu de vinaigre, de sucre (facultatif), de sel et du poivre. On coupe le tout en petits dés, on mélange et c’est prêt… un jus de citron vert viendra parfaire cette salade originale et colorée.
La saison 2019 arrive à son épilogue. Une fois de plus, les rencontres furent riches, belles, poignantes, touchantes, saisissantes, excitantes, fascinantes. Je retiendrai notamment les nombreux bancs de requins-marteaux en mer de Banda. Un de mes rêves de plongeuse exaucé.
Komodo a également tenu ses promesses, requins gris, Manta, pygmées, crevettes chevelues et bien d’autres..
Raja Ampat ne nous a pas laissés en berne. Les récifs coralliens sont toujours d’une beauté émouvante. Manta Océanique, barracudas, requins tapis, nudibranches et Pontoï, tout y était.
Et puis, Bali, avec cette année, de nombreuses rencontres de Mola Alexandrini ,
les Mantas toujours là et mes coups de cœur pour une faune macro
de plus en plus riches, rhinopias, pygmée et poulpes à anneaux bleus, sans compter la variété de nudibranches qui n’a de cesse de me surprendre.
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Je finirai ce dernier Journal de Bord de l’année 2019 par un énorme remerciement à toute notre équipe sans qui, rien ne se ferait ! Gusti, toujours un coup d’avance, Darwin toujours prêt à rendre service, Toyi «oui, c’est ça », Coral, une force tranquille, Lara, l’œil de lynx, Komang, le sourire aux lèvres mais aussi Ade et Alda au bureau, Mickael et Camille la bouteille sur le dos…
Et que la fête commence, toute l’équipe de SAFARI BALI vous souhaite un joyeux Noël et une heureuse année 2020, que les plongées à venir continuent
à nous émerveiller !