L’évolution des médias : atouts ou dangers pour l’information? Information, intoxication, manipulation, propagande, où se trouve la limite?
Je ne fais (malheureusement) pas exception à la propagation de cette information flash. Dans le flux de renseignements qui nous assaille, l’un d‘eux m’a interpelé et viendrait compléter ou contredire, du moins questionner le Journal de Bord publié en Juin 2014. Rendez-vous dans la section BIO.
« Dans ces temps de tromperies universelles, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » George ORWELL
La rubrique Vie Balinaise redonne à ce Journal de Bord un souffle de couleur, de mélodie et d’espoir. Retrouvez le superbe Bali Starling à Nusa Penida.
Bonne lecture
Rien d’extraordinaire à recevoir plusieurs journaux du Net qui quotidiennement envoient les « Super News », « A La Une », « En Direct », « En Savoir Plus » et … toute l’inventivité des journalistes relayant leurs titres plus aguicheurs les uns que les autres. Toutefois l’un d’entre eux a suscité mon intérêt. On y apprend qu’une 3ième espèce de Mola vient d’être identifiée !
Les écoutilles en alerte, je lis cet article fort intéressant sauf que, en Juin 2014, j’avais déjà trouvé durant l’écriture du Journal de Bord, 3 espèces de Mola !!! Quid ?! Ohh rage, ohh désespoir, aurais-je moi aussi véhiculé des énormités ?!
Mon désespoir passé (ce fut rapide, ma curiosité était plus forte) je me replonge dans la section Bio parlant des poissons Lune. J’y mentionne bien l’existence de 3 espèces : Mola Ranzania Laevis, Maesturus Lancealatus et notre fameux Mola Mola. Où se trouve l’intrus, puisque selon l’article lu, la nouvelle espèce s’appellerait Mola Tecta.
Immersion cette fois-ci dans les articles publiés par l’université de Murdoch en Australie où Marianne Nyegaard et son équipe en collaboration avec celle du Dr Etsuro Sawai de l’université de Hiroshima sont à la base de cette découverte.
Pour son étude, Marianne Nyegaard s’est basée sur plus de 1000 rapports archivés dans 500 museum. Et, si je comprends les différents textes écrits heureusement dans la langue de Shakespeare et non en kanji, katakana et hiragana, leurs surprises fut de découvrir que Mola Ranzani, serait également Mola Alexandrini (encore un nouveau !!) qui serait aussi Mola Ramsayi, décrit en Méditerranée dans les années 1839, alors qu’il était supposé vivre dans les eaux australiennes. Bon, on avance vers une clarification… pas si certaine!
Je résume : donc, nous avons un Mola Mola + Mola Ramsayi + Mola Tecta mais alors Masturus lanceolatus… qui es-tu? Aurais-je le cran d’écrire à Marianne ? Et bien, oui, c’est fait… Et je pense également déranger Steven Weinberg avec mes interrogations métaphysiques.
La clarification ne sera pas totale cette fois-ci mais je promets de vous en faire part dès que mes tiroirs cérébraux seront correctement triés. Si l’information Flash a ses travers… je dois avouer qu’elle a aussi ses points positifs!
Le Bali Starling, étourneau de Bali, Martin de Rothschild ou encore Jalak Bali en Indonésien doit sa survie encore bien fragile à un homme, le docteur BAYU WIRAYUDHA, à l’origine de la fondation FNPF, les amis des parcs nationaux.
Il fut découvert en 1911 par l’ornithologue Dr Stressman Baron. Alors qu’il menait une expédition à bord du Maluku II, une avarie força l’équipage à s’amarrer à Bali. L’étourneau de Bali fut tout d’abord observé à Bubunan, situé à une 50aine de km de Singaraja, dans le canton de Seririt. Son nom latin lui fut attribué en 1912 par le Baron Walter de Rothschild, le premier à publier sa description.
En 1925, les études du Baron Viktor Plesen démontrèrent que le Starling ne vivait qu’entre le golf de Brumbun et de Kelor, sur une superficie d’environ 320 km2. A cette époque, la population était estimée entre 300 et 900 individus.
La rareté de ce superbe oiseau, sa couleur blanche immaculée, son œil serti de bleu, légèrement souligné de noir, son chant surprenant, le tout sur trame de déforestation, font de lui un animal fort convoité… début de sa perte, début de son extinction.
En 90, il est porté au statut critique des espèces menacées, avec une 15aine d’individus à l’état sauvage. Malgré des efforts continus de conservation, la population tombe à 6 oiseaux en 2001! 400 individus furent relâchés mais en 2005, seule une 10aine d’oiseaux sont recensés.
Une flamme d’espoir insufflé par docteur BAYU WIRAYUDHA … C’est à Nusa Penida, devenu Sanctuaire du Jalak Bali en 2014 que le programme de conservation, impliquant très largement les populations locales et le respect des lois traditionnelles Awig Awig semble le mieux fonctionner. D’une base de 10 individus, on compte aujourd’hui 100 Bali Starling évoluant librement sur une partie de l’île qui je vous le rappelle fut également déclarée en 2010 Marine Protected Area…
Que se passe-t-il du coté de Safari Bali? Fabien et Wayan sont d’heureux parents depuis 1 mois. Bienvenu à Théo dans ce vaste monde.
Que se passe-t-il du coté des séjours?
SAFARI BIO DE BALI A ALOR :
Du 18 au 30 Juin & du 1 au 13 Juillet
Nous profiterons des connaissance de Steven Weinberg pour éclairer notre lanterne sur les Mola. Un rendez-vous à ne pas manquer.
SAFARI SPECIAL PENIDA :
Du 19 au 31 Août
Retrouvez-nous à KOMODO du 8 au 19 Octobre.
Amis lecteurs à très bientôt.