En ces temps d’hiver, est arrivé le temps de prendre du bon temps en lisant, en un rien de temps, ce Journal de Bord.
Dans l’air du temps, il annonce tem…porairement ni la pluie, ni le beau temps, ni la fin des temps mais, heureusement, des temps festifs!
C’est sans perdre mon temps que je prendrai le temps, de parler d’un oiseau de tout temps coloré que nous observons de temps en temps au gré du temps de nos croisières… rendez-vous à la rubrique Vie Balinaise.
La rubrique Bio parlera d’un animal, vestiges des anciens temps, rencontrer la plupart du temps en eau tropicale, bien que de temps en temps, il préfère les eaux plus fraîches.
2016 tend à sa fin pour laisser place à 2017. Entre-temps, Safari Bali présentera tant de nouveautés ensoleillées. Et c’est en son temps que tous ensemble nous vous souhaiterons le meilleur temps pour cette nouvelle année!
Cette section fait l’objet d’un animal souvent rencontré mais généralement ignoré si ce n’est pour ses hôtes, lors de nos plongées aux Raja Ampat, Komodo, Bali.
Comatule ou crinoïde? Nous amalgamons fréquemment, à tort, ses deux noms. Or, la comatule est un sous-groupe des crinoïdes, embranchement des échinodermes.
Apparues il y a 500 millions d’années, les crinoïdes rencontrés sont généralement issus d’une évolution récente. Toutefois, il existe toujours quelques espèces vestiges du mésozoïque.
Les crinoïdes vivent pour la plupart à de très grandes profondeurs, dans la zone bathyale (entre 200 et 1000m de fond) bien qu’il existe des espèces observées dans la zone hadale, cas de la famille des bathycrinidés, filmée entre 8’175 et 9’050 mètres. Bouhhh… Y’ fait tout noir là-bas! L’espèce de crinoïdes vivant le moins profond se trouve dans les eaux japonaises vers 100 mètres de fond.
Le crinoïde, contrairement à sa soeur la comatule, est une espèce totalement fixée, attachée à son substrat par le calice. Cet organe, que l’on retrouve chez la comatule sous forme
ovoïde, contient les viscères et organes vitaux. Autour de celui-ci s’empressent de nombreux bras, servant d’une part à acheminer, grâce à des cils, la nourriture vers la bouche, d’autre part d’appareil reproducteur. Le crinoïde est suspensivore… Hum???? Carnivore, herbivore, omnivore, soit… mais suspensivore? L’animal suspensivore se nourrit de particules, débris, plancton en suspension.
La respiration se fait par…. Beurk… l’anus grâce à des contractions permanentes qui permettent également aux déchets d’être évacués!
Patience, patience, j’arrive à la question soulevée durant la croisière aux Moluques.
Le corps dur de la comatule repousse la plupart des prédateurs, comptant malgré tout quelques crabes et balistes. En cas d’attaque, la comatule est capable de couper net ses bras (comme les queues de lézard) préservant ainsi le reste de l’animal. Comme la plupart des échinodermes, elle possède une capacité de régénération extraordinaire; un de perdu, dix de retrouvés. Ha… pas là?!
L’année 2017 débutera en beauté par une croisière Raja Ampat. C’est tout naturellement que j’ai choisi de parler du Paradisier Rouge, Paradisaea Ruera, oiseau endémique aux îles de Waigeo, Batanta, Saonek, rencontré lors de cette croisière.
Tout d’abord, je pensais le présenter en des termes classiques: alimentation, nidification, parades nuptiales qui lui confèrent toute sa noblesse. De tout ça, rien vous ne lirez. C’est au travers d’une légende plus poétique, malgré sa triste réalité, que je vous laisse le découvrir.
Le paradisier rouge aurait été engendré par le volcan Krakatau, situé entre les îles de Sumatra et de Java, pour conduire les hommes vers le paradis.
Ses ailes, rappelant la couleur rouge du volcan, brillaient de mille feux dans le ciel. Attirés par sa magnificence, les hommes n’eurent qu’une envie, le capturer et le transformer en trophée.
Aveuglés par leur concupiscence, les hommes ne comprirent pas qu’il avait été envoyé sur terre pour leur offrir ce qu’ils recherchaient en vain depuis toujours : le paradis. Ils décidèrent donc de le traquer nuits et jours sans relâche d’un bout à l’autre de l’île.
Mais l’oiseau paressait insaisissable jusqu’à ce fameux soir…
Sous un splendide ciel étoilé et par un silence quasi palpable, l’oiseau fût attiré sur le flanc du cratère éclairé par la lune. Celui-là même qui lui donna naissance. L’oiseau épuisé décida de s’y reposer un moment.
Le Paradisier rouge, pensant être seul, baissa sa garde pendant une fraction de seconde. Ce fût là une erreur, les hommes l’avaient suivi. En un éclair, ils se jetèrent sur lui. Apeuré et probablement dans un geste de désespoir, il tenta d’expliquer la raison de sa venue, mais il comprit vite en regardant leurs yeux cupides, que ses hommes n’étaient pas réceptifs. Ne se sentant pas écouté, l’oiseau décida de se murer dans un profond silence et se laissa capturer sans la moindre résistance…
Il fut, en un battement d’ailes, sacrifié sans le moindre remord pour ses quelques magnifiques plumes aux reflets écarlates.
Ne manquez pas les rendez-vous 2017:
RAJA AMPAT: du 12 au 24 février.
A bord d’un Pinisi pionier de la zone, accompagnés par l’un des équipages ayant la meilleure connaissance de cet archipel!
KOMODO: vogue, à bord d’un superbe voilier, A partir du mois de Juin.
TRITON BAY AUX RAJA AMPAT: nouveauté 2017…. 2 croisières! La première est complète.
BALI ET SES MACRO-MERVEILLES: 3 dates à ne pas louper.
SPECIAL PENIDA: coraux, poisson de récif et peut-être plus…
Retrouvez Arnaud, Romain et Mathieu au salon de la plongée…
Toute l’équipe de Safari Bali se joint à moi pour vous souhaiter un joyeux Noël et une bonne année toute en bulle!